mardi 30 novembre 2010

Les "maison de maître"

Les "maisons de maître" sont des demeures d'exception : pour leur architecture, pour leur rareté, et aussi parce qu'elles témoignent d'une civilisation rurale à son apogée.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la civilisation rurale vit à son apogée.

Les riches propriétaires d'alors, ou les notables, construisent des demeures imposantes, signes de leur richesse et de leur pouvoir. Ce ne sont pas des châteaux, ni même les manoirs ou les logis de la petite noblesse d'autrefois, mais ces maisons frappent dans le village par leur distinction, leur différence.

Certaines gardent aujourd'hui un charme un peu suranné, quand dans le haut d'un village, au détour des tas de bois de feu, des hangars, au bout de l'allée, on découvre ces bâtisses majestueuses d'où pourrait sortir à l'instant quelque vieux monsieur à barbiche, vêtu de noir et s'apprêtant à faire le tour de ses terres.

Derrière la porte de la maison de maître, on devine le corridor central qui distribue les pièces du rez-de-chaussée. Il se prolonge par un vaste escalier menant à l'étage, puis aux combles. La toiture est souvent en forte pente et en ardoises. De chaque côté du bâti principal, des ailes secondaires ou des dépendances qui font enclos surtout si l'on se trouve isolé en campagne.

La maison est toujours en retrait de la rue ou de la route, par une grande cour, voire un jardin. L'emplacement d'une telle maison dans un bourg est souvent stratégique, sur les hauteurs ou au centre du village. L'ensemble est élégant, opulent parfois, avec des références architecturales venues d'ailleurs, comme ces toits à la Mansart souvent présents.

Elles ont l'air de belles assoupies, un oeil ouvert l'autre fermé, elles attendent en perpétuant la vie d'autrefois qu'un projet vienne les rénover, leur insuffler une nouvelle jeunesse, qu'elles tiennent à nouveau leur rang dans ce siècle. C'est pour cela que je les aimes!

dimanche 14 novembre 2010

L'art de la Grisaille

Pour être raccord avec le mauvais temps, j'ai eu envie de vous présenter des grisailles très à la mode au XVIIIéme, des dessus de porte ,des panoramiques, des trompe-l'oeil , tous très subtils dans leurs nuances de gris ou de rose et surtout plus chaleureux que cette pluie d'automne.
Le terme de grisaille désigne une peinture traitée en monochromie pour imiter le bas-relief à l'aide d'une dégradation entre le noir et le blanc de valeurs grises. Cette monochromie peut être établie également à partir d'une gamme chromatique différente à base de vert, de rose, ou de bleu.

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